Nelson Mandela est souvent représenté comme un homme modèle. Prix Nobel de la paix, représentant de la lutte contre le régime d’apartheid et de la ségrégation raciale, et enfin, président de la “Nation Arc-en-ciel”, l’Afrique du Sud, “multi-ethnique et démocratique”. Sur sa page Wikipédia, on aussi lire : “Impliqué par la suite dans plusieurs associations de lutte contre la pauvreté ou contre le sida, Nelson Mandela demeure une personnalité mondialement reconnue en faveur de la défense des droits de l’homme”

 Après sa mort en 2013, tous les médias et les politiciens du monde occidental l’ont encensé, le présentant comme un exemple de résistant non-violent qui aurait vaincu un régime oppresseur et injuste. À en juger par ces panégyriques, on pourrait penser que Mandela était un personnage irréprochable, une sorte de version laïque d’un Saint.

Pourtant, lorsqu’on s’intéresse plus précisément à sa vie et à son histoire, on découvre que la réalité est, comme souvent, bien éloignée de l’image présentée par le système politico-médiatique. On découvre en particulier que Nelson Mandela n’a rien à voir avec un apologiste de la non-violence, bien au contraire, et qu’il n’est pas non plus un “saint homme” à titre personnel. Pour être exact, on peut dire que Nelson Mandela était un nationaliste Sud-Africain prônant l’action violente pour renverser le régime en place.

La vie privée de Nelson Mandela

La vie privée de Mandela ne le montre pas sous son plus joli jour. Sa première femme Evelyn Rakeepile lui a donné quatre enfants, dont un est mort en bas âge. Mais Mandela avait des mœurs légères et a eu un certain nombre de liaisons au cours de ce premier mariage. Lorsque Mandela a divorcé après 13 ans de mariage, il a laissé son ex-femme avec trois jeunes enfants à élever et a peu ou pas contribué à leur éducation pendant les années qui ont précédé son emprisonnement à vie.

Rakeepile s’est naturellement insurgé contre l’adulation que Mandela attirait : 

“Comment un homme qui a commis l’adultère et qui a quitté sa femme et ses enfants peut-il être le Christ ? Le monde entier vénère trop Nelson. Ce n’est qu’un homme”. 

Young Mandela (2010), par David James Smith, p. 59

NB : les adeptes de psychologie évolutionniste pourront dire que Mandela a fait preuve du comportement classique propre à la stratégie d’histoire de vie rapide, à savoir être sexuellement infidèle, abandonner sa femme et ses enfants, et ne pas subvenir à leurs besoins.

Nelson Mandela et la violence

 Abordons désormais la question principale qui concerne l’engagement de Mandela en faveur de la non-violence après sa libération. En réalité, il n’était absolument pas un partisan de la non-violence avant son incarcération, puisqu’il a formé le groupe de guérilla “Epée de la Nation” (Umkhonto we Sizi) pour perpétrer des actes terroristes à l’aide de bombes.

 L’affirmation selon laquelle les explosions qu’il a provoquées ou soutenues avant son emprisonnement étaient toutes dirigées uniquement contre des biens, avec l’implication qu’il s’agissait d’un terrorisme “plein d’humanité”, ne tient évidemment pas la route. On ne peut jamais garantir qu’une explosion importante dirigée contre des biens ne sera pas mortelle, car il y a toujours un risque qu’elle tue quelqu’un qui se trouve là sans que le poseur de bombe ne le sache ou qu’elle provoque un incendie qui engloutit plus que la cible immédiate de l’explosion.

 Ensuite, il y a le comportement de l’ANC pendant son emprisonnement et après. L’ANC, l’African National Congress, était un parti politique sud-africain membre de l’Internationale socialiste et dont Nelson Mandela était l’un des membres et principaux représentants. L’ANC a été très violent non seulement envers les agents et les partisans de l’apartheid, mais aussi envers ses propres membres dont on pensait qu’ils avaient transgressé les règles (et aussi envers les Noirs non affiliés qui leur déplaisaient). Mandela n’a jamais condamné sans réserve ces actes, que ce soit pendant ou après sa libération de prison.

Pas de condamnation du “collier de feu”

 À cet échec général, on peut ajouter le fait qu’il n’a pas condamné le recours à la violence et la promotion sans réserve de la pratique sadique du “necklacing” (“supplice du pneu” ou “collier de feu”) – le fait de placer un pneu sur la tête et les bras des victimes pour les immobiliser avant de les enduire d’essence et de mettre le pneu en feu – par sa deuxième femme Winnie Mandela qui a déclaré lors d’un rassemblement le 13 avril 1985 à Munsieville :

“Avec nos allumettes et nos colliers, nous allons libérer ce pays !”

Winnie Mandela, deuxième femme de Nelson Mandela (cf cette vidéo à 3 minutes : https://www.youtube.com/watch?v=FP_r5ET5CFU&feature=youtu.be)
Necklacing Nelson Mandela
Le “necklacing” consiste à faire brûler un pneu accroché autour du cou d’un ennemi.
(Je vous épargne les photos les plus atroces de cette pratique)

Des centaines, peut-être des milliers de malheureux en sont morts dans d’atroces souffrances, mais il ne faut pas le dire trop fort, car après tout, c’était contre l’apartheid…

Pas de condamnation des actions de violences liés à l’ANC ou à sa femme

 En plus de sa ferveur pour la pratique du “necklacing”, Winnie Mandela avait également une ligne de conduite notable en matière d’intimidation et de violence, allant jusqu’au meurtre. Elle dirigeait une bande de voyous connue sous le nom de “Mandela Football Team” et a été condamnée pour agression et enlèvement en 1991 après la mort de Stompie Seipei Moeketsi, un jeune militant de l’ANC. La peine était initialement de six ans de prison, mais elle a été réduite à deux ans avec sursis en appel. Winnie Mandela est concernée par d’autres affaires de meurtres de jeunes Sud-Africains noirs.

 Winnie Mandela a un bilan remarquable en matière d’évitement des peines. Dans son témoignage devant la “post-apartheid Truth and Reconciliation Commission”, un officier de police supérieur a déclaré que, bien que la police à la fin de l’ère de l’apartheid ait dressé une liste de 30 crimes qu’elle pensait que Winnie avait commis – de la haute trahison au meurtre – le procureur général avait refusé de la poursuivre parce qu’elle était considérée comme “intouchable”.

  Même lorsque Mandela a connu la période la plus difficile de ses années de prison, il est difficile de croire qu’il n’avait aucune nouvelle de ce que faisait l’ANC ou du comportement de sa seconde femme. Mais il n’a jamais condamné les excès de l’ANC ou les barbaries de sa femme d’alors. Ce n’est qu’en 1992 (deux ans après la libération de Mandela) qu’il s’est séparé de Winnie Mandela et qu’en 1996 avant qu’ils ont divorcé.

Amnesty International a reconnu l’engagement violent de Nelson Mandela

Un élément révélateur est qu’Amnesty International a refusé de classer Mandela comme “prisonnier d’opinion”, déclarant qu’elle “ne pouvait pas donner le nom de “prisonnier d’opinion” à quiconque était associé à la violence, même si, comme dans la “guerre conventionnelle”, un certain degré de contrainte peut être exercé”.

Son discours de libération prône encore l’action violente

Après sa libération en 1990, dans son premier discours, Mandela a une nouvelle fois frappé le tambour de la violence sans aucun complexe :

Our resort to the armed struggle in 1960 with the formation of the military wing of the ANC, Umkhonto we Sizwe, was a purely defensive action against the violence of apartheid. The factors which necessitated the armed struggle still exist today. We have no option but to continue. We express the hope that a climate conducive to a negotiated settlement will be created soon so that there may no longer be the need for the armed struggle.

Notre recours à la lutte armée en 1960 avec la formation de la branche militaire de l’ANC, Umkhonto we Sizwe, était une action purement défensive contre la violence de l’apartheid. Les facteurs qui ont rendu la lutte armée nécessaire existent encore aujourd’hui. Nous n’avons pas d’autre choix que de continuer. Nous exprimons l’espoir qu’un climat propice à un règlement négocié sera bientôt créé afin que la lutte armée ne soit plus nécessaire.

Traduction en français du premier discours de Nelson Mandela après sa sortie de prison

Conclusion

A l’image de Martin Luther King, Nelson Mandela fait partie des Noirs que l’idéologie dominante a élevé en modèles de vertu, d’une façon bien souvent délirante au regard de la réalité de leurs vies et de leurs actions.

Si Nelson Mandela peut effectivement être admiré par les Sud-Africains Noirs qui vivaient le régime d’apartheid comme une humiliation, il semble peu approprié de le voir comme un défenseur de la non-violence, ni même un modèle de vertu à l’échelle individuelle. C’est un mythe qui, à force d’être répété et entendu partout, a fini par devenir la seule version que les gens connnaissent. En réalité, Nelson Mandela n’était ni plus ni moins qu’un nationaliste Sud-Africain prônant l’action violente pour renverser le régime en place.

Par ailleurs, quand on constate la dégradation continue et marquée de l’Afrique du Sud et sa violence endémique depuis qu’elle est gouvernée par des Noirs, cela paraît étrange de se féliciter de ce qu’est devenue la prétendue “Nation Arc-en-ciel”.

NB : Cet article est adapté d’une publication d’American Renaissance, un site dirigé par Jared Taylor, que je remercie.

J’ajoute ici une vidéo où l’excellent historien africaniste Bernard Lugan démonte lui aussi méthodiquement le “mythe Nelson Mandela”.

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